Comment investir dans l’immobilier avec une assurance vie ?

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Investir dans l’immobilier est un projet qui attire de plus en plus de français. Il existe différentes manières d’investir dans la pierre, et l’une d’entre elles se fait via une assurance vie. Comment est-ce possible ? Quels sont les avantages et les inconvénients d’un tel investissement ? Dans cet article, nous allons vous fournir toutes les informations dont vous avez besoin pour investir dans l’immobilier avec une assurance vie.

Comment fonctionne l’investissement immobilier via une assurance vie ?

Lorsque l’on parle d’investissement immobilier via une assurance vie, on évoque généralement la possibilité d’investir dans des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ou de SCI (Sociétés Civiles Immobilières). Ces deux types de sociétés ont pour principal objectif la gestion et l’acquisition de biens immobiliers, afin de réaliser un rendement locatif (rendez-vous ici pour en savoir plus).

Les SCPI dans une assurance vie

Les SCPI sont aussi appelées « la pierre-papier » car l’investisseur détient des parts représentatives d’un ensemble de biens immobiliers. Au sein d’une assurance vie, il est courant d’investir dans ce type de produit financier. Les sommes investies servent alors à acquérir des biens professionnels tels que des bureaux, des commerces ou encore des résidences étudiantes.

Les SCI au sein d’une assurance vie

Les SCI sont des sociétés permettant à plusieurs personnes de se regrouper pour acquérir, gérer et transmettre un patrimoine immobilier. La SCI est chargée de l’acquisition et de la gestion des biens immobiliers tandis que les investisseurs détiennent des parts sociales dans cette société.

Quels types d’assurance vie pour investir dans l’immobilier ?

Le contrat d’assurance vie en euros

Ce type de contrat est caractérisé par un capital garanti et une rémunération annuelle minimum. L’investisseur a donc la certitude de récupérer au moins le capital investi à tout moment, sans risque de perte en capital. Toutefois, les performances des fonds en euros sont souvent faibles et ne suffisent pas toujours à compenser l’inflation. C’est pourquoi il peut être intéressant d’intégrer des parts de SCPI ou de SCI dans son contrat d’assurance vie en euros pour diversifier ses placements et améliorer le rendement global de son épargne.

Le contrat d’assurance vie multisupport

Ce mode de placement offre à l’investisseur la possibilité de choisir parmi un large éventail de supports d’investissement (actions, obligations, etc.), dont les SCPI et les SCI. Il s’agit d’une solution idéale pour les investisseurs souhaitant prendre davantage de risques pour obtenir un rendement potentiellement supérieur. Les performances du contrat dépendront en grande partie des choix réalisés par l’investisseur et du marché immobilier.

Les avantages de l’investissement immobilier via une assurance vie

  • La fiscalité avantageuse : Grâce à l’enveloppe fiscale offerte par l’assurance vie, les revenus locatifs générés par les SCPI ou les SCI sont susceptibles d’être exonérés d’impôt sur le revenu.
  • Un rendement potentiel intéressant : Les performances passées montrent que certains supports immobiliers ont pu générer des revenus réguliers et plus élevés que ceux des contrats d’assurance vie en euros.
  • La diversification du patrimoine : Posséder des parts de SCPI ou de SCI au sein d’une assurance vie permet également de répartir ses actifs entre différents types de placement (immobilier, actions, obligations), limitant ainsi les risques liés à un investissement individuel.
  • La simplicité de gestion : Lorsque l’on investit dans l’immobilier via une assurance vie, la gestion est totalement déléguée aux professionnels, ce qui permet à l’épargnant de ne pas avoir à s’occuper de la recherche de biens, de leur entretien ou encore de leurs locations.

Les inconvénients de l’investissement immobilier via une assurance vie

  • Les frais : En règle générale, l’acquisition de parts de SCPI ou de SCI donne lieu à des frais d’entrée lors de la souscription, qui peuvent représenter entre 5% et 10% de la somme investie. De plus, les frais éventuels liés à la gestion du bien immobilier sont généralement à la charge des détenteurs des parts.
  • La liquidité : Les SCPI et SCI ne sont pas toujours facilement cessibles, notamment en raison des délais de vente parfois longs et du marché secondaire peu développé. Cela peut poser problème si l’investisseur a besoin de récupérer rapidement ses fonds.
  • Le risque de rentabilité : Comme tout placement immobilier, il existe un risque que le rendement escompté ne soit pas au rendez-vous, en fonction de la conjoncture économique ou des performances des actifs détenus.
  • Les conditions d’accès : Selon les assureurs, il est possible que seuls certains contrats permettent d’accéder aux SCPI et SCI. Il est donc important de se renseigner auprès de son conseiller financier sur les possibilités offertes par chaque contrat.
david elunet

David - consultant ELUNET

Avec plusieurs expériences dans l'immobilier, l'habitat et la création d'entreprises, je suis à même de vous orienter vers les meilleurs choix dans de nombreux domaines stratégiques.

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