Les propriétaires bailleurs connaissent tous les risques associés à une location. En effet, le non-paiement des loyers par un locataire est un problème récurrent et très difficile à gérer pour le propriétaire ou la personne chargée de la gestion du bien immobilier.
Malgré ces risques, il est possible d’anticiper et même prévenir les impayés de loyers qui peuvent s’avérer très coûteux (charges juridiques, recouvrement, etc.) et déstabiliser votre patrimoine. Dans ce guide, nous vous donnons quelques astuces pour identifier et limiter les risques liés au non-paiement des loyers.
Sommaire
Mettre en place des garanties de loyers impayés
Lors de la signature du bail, le bailleur doit demander certaines garanties aux locataires. Cela peut prendre plusieurs formes :
- Une caution solidaire : c’est une somme d’argent versée par le locataire et qui sera utilisée pour rembourser le loyer en cas de non-paiement.
- Un garant : il s’agit d’une personne physique ou morale qui s’engage à payer le loyer à la place du locataire.
- Un fond de garantie : ce système offre une couverture assurantielle contre les risques liés aux loyers impayés.
La présence de ces garanties est essentielle car elle permet au bailleur de se retourner vers elles si le locataire ne respecte pas ses engagements financiers. Sans aucun recours, il devra donc attendre que le locataire paye ou qu’il soit expulsé.
Sélectionner minutieusement les locataires
Pour éviter les impayés de loyers, il est primordial de procéder à un tri rigoureux des candidats locataires avant de signer un bail. Pour cela, le bailleur doit s’assurer que le locataire dispose d’une capacité de paiement suffisante pour louer le logement et honorer ses obligations financières. Il peut obtenir divers renseignements sur le locataire à travers :
- Le contrôle des antécédents financiers : relevés bancaires, bulletins de salaire, etc.
- Les références professionnelles et/ou personnelles.
- Une enquête de solvabilité.
Toutes ces informations permettront au bailleur de mieux cerner le profil du locataire et de savoir s’il est fiable et engagera ensuite un bail en toute confiance.
Suivi des paiements des loyers
Une fois le bail conclu, le bailleur doit veiller au bon respect des engagements financiers du locataire. Il doit donc surveiller scrupuleusement le paiement des loyers et charges afin de détecter très rapidement un retard ou un impayé. Le bailleur peut s’en charger lui-même ou se faire accompagner par une agence immobilière spécialisée dans le suivi des loyers.
Il est important de noter que les loyers acquittés reçoivent le privilège de priorité absolue. Ainsi, en cas de défaillance financière, seul le loyer est prioritaire et devra être payé en premier lieu. Cette information est à rappeler au locataire car elle lui servira à choisir judicieusement la destination de son argent.
Conseils supplémentaires pour se protéger de futurs impayés
Outre les solutions citées précédemment, voici quelques conseils supplémentaires pour prévenir les impayés de loyers :
- Offrir un logement de qualité. Les locataires réguliers paient toujours leurs loyers, sauf exceptions. En mettant à disposition un logement bien entretenu et en bon état, le bailleur incitera le locataire à le garder plus longtemps.
- Restreindre le nombre de colocataires. Plus il y a de personnes occupant le logement, plus les risques liés à un éventuel non-paiement sont grands. Limiter les colocations permet alors de diminuer ces risques.
- Fixer un montant de loyer raisonnable. Si le prix est trop élevé, le locataire aura du mal à le payer. Un bailleur peut donc revoir à la baisse le tarif des loyers s’il souhaite attirer des locataires fiables.
Anticiper et prévenir les impayés de loyers est une question de survie pour le bailleur. Ces quelques astuces sont simples mais très efficaces pour réduire le risque lié à un locataire insolvable. Les principales solutions restent la sélection rigoureuse des locataires et le suivi vigilant des loyers.
Avec ces informations, tous les bailleurs pourront mieux protéger leur patrimoine et optimiser leurs revenus locatifs.