Glyphosate en Espagne : tout savoir de A à Z sur son utilisation et où en acheter

En Espagne, le glyphosate reste légal mais réservé aux professionnels titulaires d’un « carnet ». En France, son transport est interdit sous peine de 75 000 € d’amende. À Mar Menor, sa surutilisation a dépassé 4 fois la limite légale, menaçant écosystèmes et santé. Privilégiez des méthodes naturelles : paillage, désherbage thermique ou vinaigre blanc suffisent pour un jardin sain et légal.

Vous vous demandez si ramener du glyphosate en Espagne est une bonne idée, alors que la Loi Labbé l’interdit chez nous ? Entre les récits de vacanciers tentés par un Roundup bon marché, les risques légaux (jusqu’à 75 000 € d’amende et six mois de prison en France) et la contamination de la Mar Menor, les enjeux sont lourds. Dans ces lignes, je vous dévoile tout : où et comment les professionnels obtiennent ce produit avec leur carnet de aplicador, pourquoi il divise même outre-Pyrénées, et mes alternatives 100 % naturelles testées sur mon terrain. Un guide sans détour, entre réglementation et respect de la terre.

Le glyphosate en Espagne : la grande question que vous me posez tous

L’autre jour, en taillant mes rosiers, mon voisin m’interpelle par-dessus la haie : « Dis, Jean-Marc, toi qui sais tout, je pars en Espagne cet été. Tu crois que je peux ramener quelques bidons de désherbant ? C’est tellement moins cher là-bas ! » Une question qui revient régulièrement, et qui mérite des réponses claires.

En France, la Loi Labbé interdit aux particuliers d’acheter, utiliser ou stocker des pesticides chimiques depuis 2019. Pourtant, en Espagne, le glyphosate reste légal, utilisé notamment par les oléiculteurs. Un paradoxe qui pique la curiosité… mais cache des risques. L’Union européenne a renouvelé son autorisation jusqu’en 2033, malgré les alertes sur sa toxicité pour les sols et la santé. Des concentrations de glyphosate ont même été détectées dans la lagune de la Mar Menor, atteignant 0,4 µg/litre – quatre fois la limite autorisée –, soulevant des inquiétudes sur la contamination des écosystèmes.

Dans cet article, je vous dis tout : où trouver du Roundup en Espagne, pourquoi ramener du désherbant est risqué, son prix, ses alternatives écologiques – comme le désherbage mécanique ou les herbicides naturels –, et même comment il se nomme en espagnol. Pas de langue de bois, juste des faits vérifiés. Parce que cultiver, c’est aussi apprendre à choisir ses combats. Et parfois, à renoncer à des raccourcis dommageables.

Le glyphosate en Espagne : autorisé, mais sous conditions strictes

La réglementation européenne et son application en Espagne

Le glyphosate est autorisé en Espagne depuis son renouvellement par l’UE en décembre 2023, malgré l’opposition de la France et de l’Allemagne. L’accord interdit son usage en tant que dessiccant, limite les impuretés et exige un suivi de son impact sur la biodiversité.

En Espagne, il se nomme glifosato. Les professionnels y ont accès s’ils détiennent le carnet de aplicador, équivalent du Certiphyto français. Contrairement à la France, où la Loi Labbé l’interdit aux particuliers depuis 2020, l’Espagne autorise des formulations diluées pour les usages domestiques, bien que peu disponibles.

Professionnel ou particulier : le fameux « carnet » qui change tout

Le carnet de aplicador est obligatoire pour acheter des produits concentrés. Il nécessite des formations de 25 à 90 heures selon le niveau (basique, qualifié, fumigation, ou pilote). Sans ce certificat, les surfaces agricoles refusent la vente de formulations comme le Roundup 360 Plus. Les formats de 5 litres, vendus autour de 25 à 50 €, sont réservés aux professionnels. Les particuliers trouvent rarement des solutions diluées en magasin spécialisé (Fertitienda, Agroterra) ou sur Amazon.es, sous réserve d’être majeur et de signer un registre.

Attention : ramener du glyphosate d’Espagne vers la France est interdit. Les contrôles douaniers entraînent confiscation et amendes. En tant que jardinier, j’ai vu un voisin tenter l’expérience… Retour bredouille et amende à l’appui. Privilégiez les alternatives légales, comme le paillage ou l’acide pélargonique.

Où acheter du glyphosate en Espagne et à quel prix ?

Les points de vente physiques et en ligne

En Espagne, le glyphosate reste accessible pour les professionnels via des circuits bien établis. Les coopératives agricoles (« cooperativas agrícolas ») restent le principal réseau pour se procurer ce désherbant. Ces structures locales, souvent implantées dans les zones rurales, vendent des produits agricoles en gros ou au détail, avec des conseils personnalisés.

Les magasins spécialisés en jardinage et agriculture, comme Jardinería El Huerto ou Agrojardín, proposent également du glyphosate dans leurs rayons. Attention toutefois : la plupart exigent une pièce justificative professionnelle pour les formats supérieurs à 1 litre.

En ligne, les plateformes Fertitienda et Agroterra listent régulièrement des produits au glifosato. La livraison est possible, mais l’achat de formats professionnels (bidons de 5L ou plus) nécessite systématiquement la présentation du carnet phytosanitaire ou d’une attestation de formation reconnue.

Roundup, « glifosato » et le coût des bidons

Le célèbre Roundup de Bayer est bien présent sur le marché espagnol, généralement sous les références Roundup 360 Plus ou Roundup Max. Pour les retrouver dans les rayons ou sur les sites, cherchez systématiquement le terme espagnol « glifosato ».

Un bidon de 5L de glyphosate générique coûte entre 52,50 € et 65,34 € selon les marques et concentrations. Les produits comme le Roundup 360 Plus tournent autour de 109 € les 5L, tarif justifié par la réputation de la marque et la concentration élevée (360g/L).

Malgré les débats, la décision de renouveler l’autorisation du glyphosate en Europe est perçue par beaucoup comme une victoire des intérêts économiques sur les préoccupations sanitaires et environnementales.

Ces prix incluent uniquement les produits professionnels. Les solutions grand public (flacons de 1L ou moins) s’échelonnent entre 12 € et 25 €, sans nécessiter de justificatif particulier. Toutefois, l’utilisation doit strictement respecter les doses indiquées sur les notices, avec port d’équipements de protection.

Ramener du glyphosate d’Espagne en France : le jeu en vaut-il la chandelle ?

Ami jardinier, je vais te parler en toute franchise. Croire que ramener du glyphosate d’Espagne est une bonne idée relève d’une grave méconnaissance des lois françaises. Depuis 2019, la Loi Labbé encadre strictement l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse. Et devine quoi ? Cette interdiction s’applique même si tu l’achètes au-delà des Pyrénées.

La loi Labbé en France : un rappel nécessaire

La Loi Labbé, adoptée en 2014 puis renforcée en 2019, interdit aux particuliers d’acheter, utiliser ou même stocker des pesticides de synthèse. Cette règle vaut pour tous les produits, qu’ils proviennent d’Espagne, d’Allemagne ou d’une jardinerie locale. Seuls les professionnels certifiés ou les produits à faible risque (portant la mention « EAJ ») restent autorisés pour les particuliers.

J’ai personnellement arrêté l’usage du glyphosate il y a 8 ans. Croyez-moi, les alternatives existent et fonctionnent. Le paillage, les plantes compagnes, les méthodes mécaniques – j’ai tout testé sur mon terrain de 2000m². Aucun risque, aucune amende, juste des résultats durables.

Les risques légaux : que dit la loi si vous passez la frontière ?

Voici la vérité sans détour : ramener du glyphosate d’Espagne pour un usage personnel en France est totalement illégal. La frontière n’arrête pas la loi. Tu penses faire une bonne affaire ? Pense plutôt à ce que ça pourrait te coûter.

Penser faire une bonne affaire en achetant du glyphosate en Espagne peut se transformer en un véritable cauchemar juridique et financier une fois la frontière française franchie.

• Une saisie immédiate du produit par les douanes
• Une amende douanière pour importation non autorisée de marchandise prohibée
• Des poursuites pénales pouvant aboutir à une forte amende (jusqu’à 75 000 €) et une peine de prison
• Un casier judiciaire, ce qui est loin d’être anodin

J’ai un ami maraîcher qui a voulu économiser 50€ sur un bidon. Résultat ? Il a passé 3 mois à régler les démarches avec les douanes et a dû payer 500€ d’amendes. Sans compter le stress et le temps perdu. Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Au-delà de l’achat : les controverses qui secourent l’Espagne

L’impact environnemental : le cas alarmant de la Mar Menor

La Mar Menor, lagune côtière emblématique du sud-est espagnol, fait face à une crise écologique majeure. En octobre 2022, des analyses ont révélé des concentrations de glyphosate atteignant 0,4 microgramme par litre – soit quatre fois la limite légale autorisée. Ce dépassement inquiétant est attribué au ruissellement agricole en provenance des oliveraies intensives situées à proximité.

Derrière ce chiffre se cache une réalité dramatique : la dégradation d’un écosystème fragile. Des associations comme l’Asociación Eco Ciudadana Por Un Mar Vivo alertent sur les conséquences à long terme. Le glyphosate, en s’accumulant, menace la biodiversité marine et pourrait stériliser les sols agricoles, poussant à une agriculture hors-sol non durable. Pour un jardinier comme moi, ces enjeux prennent tout leur sens : un sol vivant nourrit des plantes saines, pas le contraire.

Un débat de santé publique qui fait rage

Le glyphosate ne divise pas seulement les écologistes. L’Organisation Mondiale de la Santé l’a classé comme probablement cancérigène pour l’homme en 2015, après une analyse de 1 000 études indépendantes. Dans la région de Murcie, des militants relaient les témoignages de riverains inquiets : augmentation des cancers, fausses couches et troubles autistiques seraient liés à l’exposition chronique aux pesticides.

Ce que les jardiniers savent intuitivement se confirme scientifiquement : le glyphosate perturbe les champignons mycorhiziens, ces alliés invisibles qui connectent les racines et transmettent nutriments et résistances. Sans eux, les plantes perdent leur capacité naturelle à s’adapter aux stress. C’est comme couper les fils d’un réseau internet souterrain. Pour qui cultive en harmonie avec la nature, cette découverte sonne comme un avertissement clair.

Mes alternatives au glyphosate, testées et approuvées au jardin

Les solutions simples pour remplacer la chimie

Depuis que j’ai arrêté l’herbicide il y a plus de dix ans, mon jardin me prouve chaque jour que la nature offre tout ce qu’il faut. Voici mes 4 techniques incontournables pour dire adieu aux produits chimiques :

• Le désherbage thermique : mon désherbeur à gaz est mon allié pour les allées en gravier. La chaleur détruit les jeunes pousses en quelques secondes. J’ai même sauvé mes pavés envahis par le chiendent en deux passages espacés d’une semaine.
• L’eau bouillante des pâtes : Alors que ma femme râle quand je récupère l’eau du repas, je la verse directement sur les fissures du trottoir. Résultat : les herbes disparaissent en 48h sans effort.
• Le vinaigre blanc pur : sur les zones minérales comme mes bordures en béton, j’en pulvérise par temps sec. Attention : je le tiens éloigné de mes fraisiers, il brûlerait leurs feuilles.
• L’huile de coude : pour mes rangs de carottes, rien ne vaut un bon sarcloir oscillant. Je le passe tous les 15 jours, les adventices n’ont aucune chance de s’installer.

Prévenir plutôt que guérir : la clé d’un jardin sans corvée

Depuis que j’ai investi dans le paillage, mes matinées d’été sont dégagées de la corvée désherbage. Un tapis de paille de 8cm d’épaisseur sur mes planches de tomates a divisé par trois le travail manuel.

J’utilise du paillis de miscanthus biodégradable pour mes fraisiers. Ce que j’apprécie ? Il nourrit le sol en se décomposant tout en étouffant les herbes. Pour les massifs de vivaces, j’associe des Ajuga reptans qui étouffent le chiendent par leur densité. Un an après la plantation, mes allées sont propres sans intervention.

Alors, le glyphosate espagnol, fausse bonne idée ? Mon avis de jardinier

J’ai souvent cette discussion avec mon voisin, passionné de bricolage. L’autre jour, il me demande : « Et si j’allais en Espagne acheter du glyphosate, qu’est-ce que t’en penses ? ». Réponse sans détour : non, c’est une impasse. Voici pourquoi.

• Légal en Espagne, mais encadré : les produits concentrés nécessitent un permis professionnel. Sans formation, impossible de les obtenir légalement.
• Interdit en France : la loi interdit son importation, sa possession et son usage pour les particuliers, sous peine d’amendes lourdes.
• Risque pour la nature : en Espagne, la lagune de la Mar Menor affiche des taux 4 fois supérieurs aux normes, menaçant l’écosystème.
• Des alternatives existent : le paillage avec des déchets du jardin, la binette ou l’acide acétique agissent sans poison.

À force de cultiver, j’ai appris que la solution rapide rime rarement avec durabilité. Le glyphosate, même espagnol, c’est un pansement sur une hémorragie : il masque le problème. Un jardin sain, c’est un jardin où on **préfère la patience à la chimie**. Car le vrai combat, c’est celui pour la vie sous toutes ses formes.

À vous de jouer : Testez le paillage en couches successives – j’ai étouffé des pissenlits en trois semaines. Ou l’eau bouillante sur les joints de dalle. La nature, quand on l’écoute, est bien plus efficace que n’importe quel herbicide.

Alors, pour répondre à mon voisin : non, le glyphosate espagnol n’est pas une bonne idée. Légal pour les pros avec un permis, interdit en France sous peine d’amende ou de prison, et nocif pour les sols comme la Mar Menor. Teste le désherbage thermique ou le vinaigre blanc—simple, efficace, et sans danger. Ton jardin et la planète t’en remercieront.

FAQ

Le glyphosate est-t-il autorisé en Espagne ?

Quand je cultive mes légumes ou que je m’occupe de mes espaces verts, c’est une question qui revient souvent. La réponse est oui, mais avec des précautions importantes. En Espagne, le glyphosate est autorisé, mais avec des restrictions strictes. Pour les professionnels, comme les agriculteurs ou horticulteurs, il faut posséder le « carnet de aplicador de productos fitosanitarios », qui est une sorte de permis d’utilisation. Pour les particuliers, c’est plus délicat : seuls certains produits à faible concentration sont accessibles, les formulations très concentrées comme le Roundup sont interdites. Et attention, l’utilisation de ce produit fait débat outre-Pyrénées : les analyses de la lagune de la Mar Menor ont montré des niveaux de contamination quatre fois supérieurs à la limite autorisée. Sans compter que l’OMS le classe comme « probablement cancérogène pour l’homme ».

Où puis-je m’approvisionner en glyphosate 360 ?

Quand je parle avec mes collègues espagnols au sujet de l’agriculture, je sais qu’ils ont plus de facilité d’accès au glyphosate 360, mais toujours sous conditions. Si tu es professionnel titulaire du fameux « carnet », tu pourras t’en procurer dans les coopératives agricoles (« cooperativas agrícolas » en espagnol), qui sont les points de vente principaux. Tu le trouveras aussi dans les magasins spécialisés en agriculture et jardinage. Sur le web, des plateformes comme Fertitienda ou Agroterra proposent ce produit, mais l’achat reste conditionné à la présentation de ton carnet phytosanitaire. Pour les particuliers, c’est catégoriquement interdit, ce qui me semble sain compte tenu des risques sanitaires et environnementaux. Personnellement, j’ai fait le choix de la permaculture, et mes légumes n’en sont que meilleurs, sans produits chimiques agressifs.

Quels pays autorisent encore le glyphosate ?

Quand je discute avec mes confrères jardiniers, je vois bien que les règles varient selon les pays. En Europe, l’Union européenne a renouvelé l’autorisation du glyphosate jusqu’en 2033, mais chaque pays peut imposer ses propres restrictions. En Espagne, il est autorisé sous certaines conditions que j’ai déjà mentionnées. En Allemagne, c’est autorisé mais en voie de disparition progressive des jardins privés. Les Pays-Bas et la Belgique l’interdisent pour les particuliers. En France, comme tu le sais, la loi Labbé l’a rendu inaccessible aux amateurs depuis 2019. À l’international, il est très présent aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Argentine, en Australie et en Inde. Mais partout, les débats font rage, en particulier en Espagne où les militants dénoncent les contaminations de la Mar Menor. Et crois-moi, après avoir vu les effets du glyphosate sur la santé des sols et la biodiversité, je préfère cultiver en bio – mes récoltes n’en sont que meilleures.

Quel désherbant vaut le glyphosate en efficacité ?

Quand je désherbe mes allées ou que je m’occupe de mes cultures, j’ai appris à me passer de produits chimiques. Le glyphosate est efficace, c’est vrai, mais à quel prix ? Heureusement, il y a des alternatives. Le désherbeur thermique, que j’ai testé sur mes allées en gravier, est redoutable : un bon coup de chaleur et adieu les mauvaises herbes ! L’eau bouillante, gratuite et facile à utiliser, est parfaite pour les jeunes pousses. Le vinaigre blanc, que j’utilise aussi pour mes conserves, détruit efficacement les indésirables sur les zones non cultivées. Et bien sûr, la bonne vieille binette, qui a l’avantage de bien aérer le sol tout en arrachant les herbes à la racine. Pour prévenir plutôt que guérir, mon allié numéro un est le paillage : paille, broyat ou tontes de gazon, tout est bon pour recouvrir le sol et empêcher la pousse des adventices. Et si tu cherches une solution pour les espaces publics, le Foamstream, qui combine mousse biodégradable et eau chaude, semble être une alternative prometteuse que j’envisage d’essayer sur mes chemins de jardin.

Où trouver du Roundup avec glyphosate en Espagne ?

Le Roundup, ce fameux herbicide de Bayer, on le retrouve effectivement en Espagne, mais ce n’est pas aussi simple que d’aller l’acheter au magasin du coin. Comme je l’ai expliqué, il s’agit d’un produit réservé aux professionnels titulaires du « carnet de aplicador ». Personnellement, quand je cultive mes légumes en permaculture, je préfère m’en tenir à des méthodes naturelles, mais je comprends la curiosité des jardiniers qui veulent en savoir plus. Pour les professionnels, les points de vente sont principalement les coopératives agricoles, les magasins spécialisés en agriculture et quelques sites internet comme Fertitienda ou Agroterra. Mais attention, même avec le carnet, l’achat n’est pas anodin : le glyphosate fait débat, notamment après les récentes contaminations de la Mar Menor. Et pour les particuliers qui songeraient à l’acheter, je te rappelle simplement que c’est illégal en France, et que les sanctions sont lourdes – j’en parle d’ailleurs dans la section sur les risques légaux.

Est-il encore possible d’acheter du glyphosate en France ?

Quand je discute avec mes collègues jardiniers ou mes clients, cette question revient souvent. Et la réponse est claire : non, le glyphosate est interdit aux particuliers en France depuis l’application de la loi Labbé en 2019. Comme je l’ai vécu moi-même, cette interdiction a changé nos habitudes de jardinier. Même si tu trouves un vendeur peu scrupuleux ou que tu penses le ramener d’un voyage en Espagne, sache que c’est strictement interdit. La loi prévoit des sanctions lourdes : jusqu’à 75 000 euros d’amende et six mois d’emprisonnement. Personnellement, j’ai fait le choix du bio, et je peux t’assurer que mes récoltes n’en sont que meilleures. Le paillage, le compost et les méthodes naturelles de désherbage m’ont complètement libéré de l’envie de retrouver mes vieilles habitudes. Et comme je le dis souvent à mes voisins qui hésitent encore, un jardin sain, c’est un jardin où la nature travaille avec toi, pas contre toi.

Où acheter du glyphosate en Espagne et à quel prix ?

Quand je cultive mes légumes, j’aime bien savoir ce que mes confrères espagnols paient pour leurs intrants. Le glyphosate, particulièrement, a un coût qu’il faut bien évaluer avant de songer à l’importer. Pour les professionnels titulaires du « carnet de aplicador », les points de vente sont principalement les coopératives agricoles, les magasins spécialisés en agriculture et quelques sites internet comme Fertitienda ou Agroterra. En termes de prix, pour un bidon de 5L de glyphosate générique, on tourne autour de 40 à 60 euros, parfois plus selon les marques. Le Roundup 360 Plus, que j’ai vu cité, peut coûter davantage. Mais attention, ce prix n’inclut pas le risque juridique si tu tentes de le ramener en France, où la loi Labbé interdit formellement son importation, son usage et sa détention. Et crois-moi, une amende de 75 000 euros, ce n’est pas vraiment une économie. Pour les particuliers, je te recommande plutôt d’investir dans des solutions naturelles et durables que je partage dans ma section dédiée aux alternatives.

Quel est le glyphosate le plus puissant ?

Je dois dire que cette question me fait réfléchir, car j’ai choisi de tourner le dos aux herbicides pour mon potager bio. Mais je comprends que certains professionnels cherchent l’efficacité maximale. Le Roundup 360 Plus est l’un des plus puissants du marché, avec sa concentration de 360g/l de glyphosate sous forme de sel de potassium. C’est d’ailleurs ce que j’ai constaté lors de mes échanges avec des agriculteurs espagnols. Ce produit agit en profondeur contre le chiendent et toutes les mauvaises herbes, même les plus récalcitrantes. Mais cette puissance a un prix, à plus d’un titre. D’abord financier : comme je l’ai mentionné, les professionnels paient entre 40 et 60 euros le bidon de 5L, selon les marques. Ensuite sanitaire et environnemental : ce produit est au cœur des préoccupations après les contaminations de la Mar Menor. Et enfin légal : même si tu trouves une source, son transport vers la France est interdit par la loi Labbé, avec des sanctions très lourdes. Moi, j’ai fait le choix de la nature, et je peux t’assurer que mes récoltes n’en sont que meilleures.

Où trouver de l’acide pélargonique ?

Quand je cultive mes légumes et que mes clients me parlent d’acide pélargonique, je vois bien que cette alternative au glyphosate suscite de plus en plus d’intérêt. L’acide pélargonique, c’est un désherbant de contact d’origine naturelle, issu de l’acide gras, qui brûle les parties aériennes des plantes. Tu le trouveras facilement en jardinerie ou en grande surface de bricolage en France, contrairement au glyphosate qui est interdit aux particuliers. Tu le reconnaîtras sous des noms commerciaux comme Désherbant Naturel Bio de chez Nok-weed ou Végétalys. Personnellement, j’en utilise sur mes allées en gravier, et il est efficace sur les jeunes pousses, mais moins sur les racines tenaces. Contrairement au glyphosate, il ne pénètre pas les systèmes racinaires, donc il faut renouveler l’application. Mais c’est une solution propre, biodégradable en quelques jours et sans résidus dans le sol. C’est d’ailleurs ce que j’ai choisi pour mon jardin, car la nature a son propre rythme, et on peut très bien cultiver sans produits agressifs.